C’est la dernière étape du travail de longue haleine menée par Daniel Benibghi, vannier à Vallabrègues. Après avoir récolté, coupé les longues tiges d’osier en janvier, il doit aujourd’hui les éplucher une à une.
Pour l’aider dans sa tâche, il se sert d’une machine spéciale, bien connue des vanniers, qui sépare la tige de son enveloppe. Un geste qu’il va répéter plus d’une centaine de fois pour éplucher l’intégralité de sa récolte.
Séchées au soleil, triées et assemblées en botte, les tiges seront ensuite stockées dans un grenier pendant 1 à 2 ans pour permettre une maturation complète. C’est ensuite que cette matière première lui permettra de travailler à la confection d’objet.
Vannier depuis 25 ans, Daniel Benibghi cultive plusieurs espèces d’osier car toutes n’ont pas les mêmes propriétés pour travailler.